Zoom sur les différentes façons d’accoucher

Lorsque tu accouches, ton médecin peut pratiquer certaines interventions afin de vérifier que tout se passe bien. Passons en revue les plus courantes.

• Pendant le travail, l'équipe médicale est là pour veiller à de nombreux éléments, à commencer par la durée et la fréquence de tes contractions.
• L'ouverture du col de l'utérus est également un indicateur important de la progression de l'accouchement.
• Autre élément fondamental : le rythme cardiaque de ton bébé, qui doit faire l'objet d'un suivi attentif.
• N'hésite jamais à poser des questions ou à dire comment tu te sens à ton médecin ou à la sage-femme.

Tu te demandes s’il vaut mieux attendre que l’accouchement se déclenche naturellement ou s’il est préférable d’opter pour un accouchement déclenché ?

• Le déclenchement peut être imposé par ton médecin pour des raisons médicales mais tu peux le demander aussi pour convenance personnelle.
• Il existe plusieurs techniques de déclenchement mais certaines peuvent être douloureuses.
• Si tu n’as pas dépassé le terme de la grossesse, il est conseillé d’attendre l’apparition naturelle des contractions.
• Le déclenchement est déconseillé aux mamans qui ont donné naissance par césarienne car elles risquent une rupture utérine.

On connaît l’accouchement médicalisé, au sein d’une maternité ou d’une clinique, mais il existe aussi des techniques d’accouchements non conventionnelles :

• Tu peux accoucher dans l’eau si tu le souhaites. Cette technique est plus douce et te donne plus de liberté mais n’est pas pratiquée partout. Renseigne-toi auprès de ta maternité.
• Il est aussi possible que tu accouches à ton domicile mais selon certaines conditions et selon ton état de santé et celui du bébé.
• L’accouchement naturel est choisi pour vivre une mise au monde sans aucune intervention médicale.

Péridurale or not péridurale, telle est la question ! Et cette question, tu vas justement devoir te la poser avant que le jour J n’arrive.

• Même lorsque l’on souhaite un accouchement le plus naturel possible, se préparer à l’éventualité d’une péridurale reste essentiel.
• Douleurs plus intenses que prévu, fatigue, travail long… les raisons d’avoir besoin de soutien sont nombreuses alors mieux vaut ne pas se fermer les portes de la péridurale définitivement !
• Prends le temps d’y réfléchir tranquillement, rends-toi au rendez-vous avec l’anesthésiste de la maternité et surtout, parles-en avec le futur papa !

Parfois, tout semble se passer pour le mieux mais, au dernier moment, les choses ne se présentent pas si bien et la césarienne s’impose…

• À ce moment, il faut bien l’avouer… c’est un peu entre panique et déception que ton cœur balance.
• Subir une césarienne alors que l’on s’est préparée à vivre un accouchement par voie basse peut parfois être vécu comme une grande déception.
• Quelles raisons peuvent t’y amener ? Elles sont nombreuses mais parmi les principales figurent une mauvaise position de bébé, un bébé trop gros ou un ralentissement du travail qui devient alors trop long.

Dans quels cas devras-tu avoir recours à une épisiotomie ? Voici quelques informations précieuses sur cette intervention parfois pratiquée lors d'un accouchement.

• L'épisiotomie est une coupe chirurgicale pratiquée sur le périnée, zone musculaire située entre le vagin et l'anus.
• Elle est faite juste avant ou pendant l'accouchement afin d'agrandir si besoin ton ouverture vaginale, à cause de la taille du bébé ou de la nécessité d'accélérer le travail.
• Cette petite opération est pratiquée sous anesthésie locale. Pour refermer ton périnée, on utilise des points de suture résorbables ou non.
• Tu ressentiras une légère douleur les jours suivants l'accouchement.