La fécondation et les problèmes de fertilité

Le recours à une mère porteuse, autorisé dans certains pays, est interdit en France. Qu’est-ce qui pousse certaines personnes vers cette solution ?

• La gestation pour autrui (GPA) est une méthode d’assistance à la procréation.
• Le recours à une mère porteuse concerne essentiellement des couples en situation d’infertilité et des couples homosexuels.
• Concrètement, il s’agit de faire appel à une femme qui va porter le bébé d’un autre couple pendant toute la grossesse et le remettre aux parents à la naissance.
• En France, la gestation pour autrui est passible de poursuites. Certains parents se tournent néanmoins vers des pays où la législation est plus favorable.

Ton médecin t’a suggéré d’avoir recours à l’insémination artificielle pour combler ton désir d’être maman et tu voudrais en savoir plus ? Nous t’informons sur le sujet.

• L’insémination artificielle est encadrée par des lois bioéthiques. Elle ne se pratique donc que dans des centres habilités.
• En France, seuls les couples mariés ou concubins qui vivent sous le même toit depuis au moins deux ans et sont en âge de procréer peuvent y avoir recours.
• Avant de te lancer dans la grande aventure, tu devras faire une demande auprès de la Sécurité sociale pour la prise en charge des examens cliniques et biologiques.

Pour combler ton désir de devenir maman, tu peux donner un petit coup de pouce à Dame Nature en ayant recours à la procréation médicale assistée (PMA).

• En cas d’infertilité chez l’homme ou la femme, il est possible d’avoir recours à la PMA.
• Il existe plusieurs techniques, choisies en fonction des cas. Les plus courantes sont la fécondation in vitro et l’insémination artificielle.
• L’insémination artificielle imite la procréation naturelle. Elle va juste aider le spermatozoïde à se trouver au bon endroit au bon moment.
• La fécondation in vitro permet la fécondation de l’ovule hors de l’utérus.

Bébé se fait attendre et tu souhaites aider Dame Nature ? Voici les grandes étapes de la fécondation in vitro.

• Tout commence par une stimulation de ta production d’ovules via un traitement hormonal.
• Vient ensuite la surveillance des ovaires afin de vérifier la bonne réponse de ton organisme.
• Dès maturation des ovules, la ponction de ceux-ci, ainsi que du sperme, est effectuée en milieu médical.
• La fécondation est ensuite pratiquée en laboratoire puis les ovocytes sont mis en culture jusqu’à obtention d’embryons.
• Les meilleurs d’entre eux sont sélectionnés puis implantés dans le col de l’utérus à l’aide d’un cathéter.

Donner son sperme ou ses ovocytes, comment ça se passe ? Est-ce que c'est facile ?

• Tout d'abord, il faut savoir que donner ses gamètes, c'est-à-dire ses ovocytes ou son sperme, est un acte gratuit et anonyme.
• Grâce à ce don, des personnes rencontrant des problèmes de fertilité à recourir à la procréation médicalement assistée, notamment la FIV.
• Le don de sperme est plus facile à faire qu'un don d'ovocytes, qui nécessite une stimulation des ovaires et la prise d'un traitement. Voilà pourquoi il faut attendre en moyenne trois ans avant de bénéficier d'un don.

Quand on évoque la stérilité et l'infertilité, parle-t-on de la même chose ? On tire ça au clair en t'expliquant les différences qui existent entre ces deux notions.

• On estime que les chances de concevoir, pour un couple, s'élèvent à 25 % lors de chaque cycle.
• À partir d'un an de tentatives infructueuses, on parle d'infertilité. On peut parfois y remédier par traitement médical.
• La stérilité, quant à elle, décrit l'impossibilité de concevoir et peut nécessiter de recourir à une technique de procréation médicalement assistée, comme l'insémination artificielle ou la fécondation in vitro.